Quand on fait de la RSE, trouver de bonnes pratiques faciles à mettre en place et surtout efficaces, peut s’avérer difficile.
On s’est appuyé sur l’ISO 26000 pour vous présenter plusieurs bonnes pratiques autour des 7 piliers de la RSE.
Les piliers de la RSE, de quoi parle-t-on ?
Les piliers de la RSE sont issus de l’ISO 26000, la norme internationale de référence en matière de RSE.
On retrouve les 7 piliers suivants :
- • La gouvernance de l’organisation
- • Les droits de l’Homme
- • Questions relatives aux consommateurs
- • Relations et conditions de travail
- • L’environnement
- • La loyauté des pratiques
- • Communautés et développement local
L’ISO 26000 permet une vision claire des axes d’actions que comprend la RSE. Tout comme les trois piliers de la RSE (Environnemental, Social, Economique), ou les labels et chartes, l’ISO est un outil qui peut (et doit) être utilisé dans la définition de la stratégie RSE.
L’ISO 26000 ne contient pas des exigences, mais des lignes directives.
Et dans la lignée de l’essence même de l’ISO, CitizenWave vous propose des bonnes pratiques pour chacun des piliers. Faciles à mettre en place et très concrètes.
Pilier 1 – La gouvernance de l’organisation
Définition
Clé de voûte du système de management d’une entreprise, la gouvernance est au centre des 7 piliers. C’est cadre dans lequel l’entreprise prend ses décisions (stratégiques et comportementales), également celui par lequel elle les applique.
On répond avec ce pilier, aux enjeux suivants : transversalité, cohérence, identification des parties prenantes, anticipation des risques, communication maîtrisée, transparence suffisante, etc.
Concrètement, quelles bonnes pratiques instaurées pour une meilleure gouvernance ?
La transparence est un facteur clé de confiance et de fidélité.
Pour les collaborateurs, un management opaque peut entraîner de la défiance, de la crainte et in fine, le désengagement.
Pour les consommateurs et les clients, il en va de même, d’autant plus quand l’origine des produits ou encore leur impact environnemental est devenu clé dans la décision d’achat. Selon une étude IPSOS, 72% des Français attendent que les marques et entreprises soient transparentes.
La bonne pratique à mettre en avant est finalement intuitive : Être transparent avec l’ensemble des parties prenantes, à commencer par ses collaborateurs.
Et pour ce faire, l’entreprise doit miser sur la communication.
En interne, lors des réunions d’équipe, communiquer les états financiers, les orientations stratégiques ou encore les processus RH, tech, RSE, etc. aux collaborateurs, ils gagneront plus de confiance en vous, et se sentiront plus valorisés et impliqués.
Et cela s’applique aussi aux autres parties prenantes.
Pilier 2 – Les droits de l’Homme
Ce pilier regroupe 8 domaines d’actions
Concrètement, quels outils pour respecter les droits de l’Homme ?
Mettez en place une charte éthique. En interne et en externe.
La norme ISO 26000 invite à se rapprocher de l’ensemble de ses parties prenantes.
Côté fournisseurs & sous-traitants, une charte éthique permet de s’assurer, que tout au long de la chaîne de production, les droits de l’Homme sont respectés.
Mais finalement, une charte éthique, oui, mais comment ?
La charte éthique, ce sont finalement vos valeurs, en actions. Alors basez-vous dessus, définissez votre raison d’être (on vous a fait un guide juste ici).
Pour aller encore plus loin, il est même possible de réaliser un audit.
Faites un simple constat. Êtes-vous sûr que vos fournisseurs, sous-traitants…
- → N’emploient pas d’enfants ?
- → Qu’ils assurent la sécurité de leurs collaborateurs ?
- → Qu’ils ne font aucune discrimination à l’embauche ?
- → Qu’ils respectent l’égalité femme / homme ?
On pourrait en citer encore beaucoup.
Et assurez vous aussi, en interne, que vous n’avait pas recours à ces pratiques. Un audit interne est un bon cap.
Pilier 3 – Les relations et les conditions de travail
Ce pilier regroupe 5 domaines d’actions
Concrètement, comment améliorer les relations et conditions de travail ?
Instaurer et conserver un dialogue social sain et humain n’est pas facile.
- Premièrement, chaque personne a des attentes différentes sur son travail.
- Deuxièmement, écoute active et intelligence émotionnelle ne sont pas si faciles à appliquer dans le cadre professionnel.
- Troisièmement, l’humain doit rester au cœur de l’entreprise. Mais ça, ça passe souvent à la trappe.
Pour instaurer un dialogue social efficace et remettre l’humain au centre de votre organisation, vous avez de nombreux outils à votre portée.
Soumettez l’eNPS à vos collaborateurs. Un questionnaire simple à faire dont vous trouverez de nombreux exemples, et qui donne une bonne idée de la vision de vos collaborateurs sur votre entreprise, le cadre de travail, etc.
Vous pouvez le faire vous-même, ou passer par un organisme externe.
La mise en place d’une journée de formation Process Communication, afin d’apprendre, en équipe, à mieux communiquer est également une excellente initiative.
Pilier 4 – L’environnement
Ce pilier regroupe 4 domaines d’actions
Concrètement, quelles bonnes pratiques mettre en place pour agir sur le pilier environnemental ?
Ce pilier est probablement le plus vaste et transverse.
Si à votre échelle individuelle une action doit être menée, elle serait la sensibilisation.
Sensibilisez sur …
- → La pollution des océans ;
- → La déforestation ;
- → Les abandons d’animaux ;
- → La pollution de l’air ;
- → Vos tips d’économies d’énergie, de gestion des déchets, etc. ;
- → Chaque cause qui vous touche.
Ce qu’on fait chez soi est très souvent applicable aussi au travail. A la pause-café, au déjeuner ou à l’afterwork, il ne faut pas plus de cinq minutes pour discuter et échanger des bonnes pratiques.
Sensibilisez avec des ateliers, pour ne citer qu’eux :
- La Fresque du Climat
- La Fresque de la biodiversité
- L’atelier 2tonnes
Et la communication, qu’elle soit interne ou externe, est également un levier de sensibilisation.
On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l’on aime.
Cette citation de Jacques-Yves Cousteau, océanographe, résume facilement ici l’intérêt du partage et de la sensibilisation.
Pilier 5 – Loyauté des pratiques
Ce pilier regroupe 5 domaines d’actions
Concrètement, comment adopter des pratiques loyales ?
Promouvoir la responsabilité sociétale dans toute la chaîne de valeur est un levier efficace pour que ruissellent les principes du développement durable. Encouragez vos fournisseurs à faire un bilan carbone pour évaluer leurs émissions, et, surtout, mettre en place un plan d’action.
Des ateliers tels que la Fresque du Climat ou la Fresque de la RSE peuvent aussi vous permettre de les sensibiliser.
Cela permet également de connaître vos fournisseurs les plus pollueurs, et de passer à l’action !
- → Engagez les via une charte responsable ;
- → Partagez vos expériences ;
- → Transmettez vos bonnes pratiques :
- → Diffusez vos idées innovantes en matière de RSE.
Les plus pour vous ? Une marque revalorisée, des clients fidélisés, une meilleure réputation.
Pour vos fournisseurs ? Des gains économiques, des produits de meilleure qualité, un avantage compétitif.
Pilier 6 – Les questions relatives aux consommateurs
Ce pilier regroupe 7 domaines d’actions
Concrètement, quelles bonnes pratiques adopter pour les questions relatives aux consommateurs ?
Une entreprise impacte de manière positive ou négative le comportement des consommateurs.
Et ces derniers sont de plus en plus nombreux à porter un œil attentif à la responsabilité des marques, l’impact de leurs consommations.
En amont, il est évident que, construire un produit ou service éthique, responsable et durable, est le b.a.-ba.
Mais en aval, c’est encore la responsabilité de l’entreprise de bien informer ses collaborateurs sur l’impact de la consommation du produit, et sur sa fin de vie.
Faites un guide des bonnes pratiques d’utilisation de votre produit/service ainsi que quelques guidelines de sensibilisation sur l’impact de sa consommation.
Pilier 7 – Les communautés et le développement local
Ce pilier regroupe 7 domaines d’actions
Concrètement, quelles bonnes pratiques adopter pour favoriser les communautés et le développement local ?
S’engager pour l’intérêt général, cela peut se faire d’au moins 3 façons : le don de temps, monétaire, matériel.
On se concentre ici sur le mécénat de compétences, un don en nature, de votre temps, qui est simple et efficace à mettre en place.
Par exemple, si vous travaillez dans la communication, aidez une association à alimenter et dynamiser ses réseaux sociaux.
Dans la finance ? Aidez une association à trouver de nouveaux financements.
Dans la RSE, vous pouvez aider une association à être responsable et durable.
Vous l’aurez compris, chaque métier peut trouver sa cause, et chacun peut contribuer à améliorer les connaissances et compétences d’autrui.
Vous souhaitez le faire hors de votre entreprise ?
Rendez-vous sur le site 1 jeune 1 solution pour aider une personne selon vos compétences et connaissances.
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